Dimanche 16/10
Deuxième tentative pour gravir le volcan (non mais !) et deuxième lever à 4h de la semaine... Le ciel est bien dégagé, cela augure "tout de bon"... Le lever de soleil est vraiment beau, sur la route qui mène au volcan. Et nous nous arrêtons pour faire des photos.
Ces instants et la lumière qui illuminent le paysage sont magiques. Notre journée commence bien, et nous sommes ravis d'avoir décidé de retenter le coup.
Avec les nuages en-dessous de nous, le paysage est encore plus féérique. Du coup, je vous mets de grands images, pour que vous les voyiez bien.
La plaine des sables est parfaitement dégagée... Et c'est parti pour l'assaut du monstre. Balade prévue : 4h30, 13,5km. Ce qui m'inquiète le plus, c'est qu'il y a une heure de montée pour arriver en haut !
Il nous faut d'abord descendre dans "l'enclos" par une volée d'escaliers (et je ne perds pas de vue qu'en dernier lieu, il faudra les remonter, ces fichus escaliers !). En-dessous de nous, on aperçoit le Formica Léo, petit cratère rougeâtre...
Regardez quel est le pas décidé du randonneur matinal !
Cyrille grimpe en haut du Formica, et nous sommes tout petits en contrebas. Sur la photo suivante, on aperçoit son ombre...
Bien des gens se contentent de la volée d'escaliers de départ, et ne s'aventurent que jusqu'à ce petit cratère... voire admirent l'enclos à la longue-vue depuis l'aire de parking. Remarquez, vu le nombre de boulets qu'on a vus descendre pour faire le Dolomieu, certains feraient mieux de se contenter de peu : des gens en tongs (c'est pas comme si en haut il faisait 6°C... C'est pas non plus comme si la lave était hyper coupante !), des gens avec des chiens en laisse (z'ont des coussinets renforcés, c'est ça ?), des gens avec des enfants de 3/4 ans, un tamoul qui descendait au Formica Léo pieds nus (il avait vraiment du être très vilain, pour expier de cette façon là !), et le pompon revient à une zoreille, en débardeur et converses, sans sac (donc sans eau, CQFD), avec sa serviette de plage sur les épaules en guise de veste (nous, on est monté avec nos vestes de ski !!). Tant de bêtise réunie au même endroit...
Bref, nous voilà à mi-chemin. Mais je crois que le volcan ne veut vraiment pas de nous... En quelques minutes, une purée de pois s'abat sur nous, doublé d'une petite pluie bien fine très caractéristique des lieux, qui a pour particularité de vous tremper jusqu'à l'os en moins de deux...
Je résume : il est 7h du matin, on a à peine commencé la montée, on est trempé, gelé, on ne voit rien (effet brouillard + pluie, déjà, tu ne vois rien... quand en plus tu as des lunettes, c'est la bérézina... du coup tu les enlèves, mais ça ne t'aide pas à y voir mieux !) Et avec ça, on a la quasi certitude de ne rien voir arrivés en haut ! Mais puisqu'on est là, autant continuer !
Et on l'a fait ! Voyez la souffrance dans nos yeux ! (comment ça, j'exagère ?). On a un peu attendu, priant les cieux d'être plus cléments, pestant, espérant... (ben oui, si ça se couvre en 12 minutes, ça peut se découvrir d'un coup, non ?), (pour info, le cratère, gigantesque, est juste derrière nous !) mais rien, que dalle, alors zou, demi-tour !
Longue descente dans la brume, et toujours sous la pluie !
Par moment, ça se découvre un peu, et on peut enfin apercevoir le paysage, lunaire...
Mais oui, c'est bien du ciel bleu, là, au-dessus des roches basaltiques... C'est qu'il nous nargue, ce volcan ! On est presque en bas, quand le ciel décide de s'ouvrir, vous allez voir qu'il fera grand beau quand on sera à la voiture (bon, je ne peine pas niveau pronostique... ah, les joies du récit rétrospectif !) Avouez que c'est rageant !
Grrr... Saleté de petit volcan !!! Surtout qu'apparemment, il n'a été bouché que les deux jours où nous y sommes montés, cet imbécile !
Du coup, il fait beau sur la plaine des sables, et il faut bien avouer que le paysages quoiqu'inquiétant, est franchement splendide !
Pour nous, c'est moins grave, on y retournera...
T'as vraiment pas de pot, toi! Et la prochaine fois que tu iras, il rentrera en éruption?
RépondreSupprimerYoupi, je suis plus chanceuse que toi sur ce coup la : je l'ai vu moi et sans brouillard. J'avoue que j'ai eu du mal à suivre le rythme de la rando ce jour la, mais ça valait le coup.
RépondreSupprimer... Que voulez-vous ? J'ai vraiment la poisse, on dirait !
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