dimanche 27 mai 2012

Saison des goyaviers...

Sortie aux Makes avec les collègues, aujourd'hui, pour cueillir les goyaviers, un délicieux petit fruit acidulé, aux saveurs boisées et de fruits rouges. On adore !
Mais j'ai oublié mon appareil, donc, vous n'aurez qu'une photo, prise par Christian... Bon, si des collègues passent par là (mais comme je sais bien que seule Sybille me lit... Enfin, j'ai flouté les marmailles, et toi aussi, ma grande, tant pis pour les autres !) et veulent que je floute leur trombine, je le ferai sans souci !
Vous verrez au passage qu'il ne fait pas toujours beau : pluie et vent aux Makes, mais malgré les températures fraîches, un bon moment passé ensemble !

dimanche 13 mai 2012

La mer, toujours la mer...

Mmmmm... Que c'est bon les vacances ! (quoi, je vous nargue ?? Mais pas du tout !). Le programme est assez simple : plage, et plage...
On se cale, sous les filaos, en face du "Sim" (le Simulateur, spot de surf où les vagues sont de taille raisonnables, parce que derrière, au "Brisant", le bien nommé, c'est pas la même...). On admire les vagues, on profite.
Cyrille part surfer pendant que je peins ou lis sous les arbres. De temps en temps, j'essaie de fixer ses exploits en image, mais je le fais de loin, sans bouger de ma serviette.
Quand on a trop frais (j'ai failli écrire "froid", mais vous ne m'auriez pas cru... et pourtant, l'hiver est bien là... Et on doit être un peu tropicalisés, car dès qu'il fait moins de 24°, je me pelle... - j'empile même les pulls ! - Et l'eau est à 25°, plus 29°, ce qui fait qu'on a ressorti les shortys !), on rentre à la case.
Le temps s'écoule lentement, ça fleure bon le farniente à tous les coins de plage...

vendredi 11 mai 2012

Canalisation des Orangers (3)

Un bel aperçu de la Rivière des Galets, non ?
Avec le soleil bien en face de nous qui nous darde sans fléchir de ses rayons, j'ai un peu de mal à vous épargner les halos lumineux (et je ne sais pas trop comment faire autrement, je vous avoue... photographe de passage, tes trucs sont les bienvenus - surtout s'ils ne coûtent pas un bras... et je mets déjà ma main en guise de pare soleil ! -)
Dans le fond, on aperçoit déjà Mafate...
Mafate en vue : il est temps pour nous de faire demi-tour : déjà 9km et quelques dans les pattes, et il faut encore faire la même distance en revenant sur nos pas (et l'aprèm : RV au lagon avec des copains, et le lendemain, plongée... Trop dur, les jours fériés !)
Et re-une petite douche au passage... Hmmm... Je me crois dans une pub "Tahiti", non ?
Si vous me suivez un peu, vous avez dû vous habituez un peu aux frasques de Cyrille. Pause déjeuner, donc (je pose le cadre, hein, des fois que vous soyiez perdus). Près de la cascade. 11h du mat', mais j'ai la dalle... (rappel : se lever à 4h30, ça me creuse, moi !). J'attends Môssieu Cyrille, perdu dans la broussaille à flanc de falaise. Mais Môssieu Cyrille (c'est fou comme quand j'ai faim, mon côté Obélix prend le dessus : mais où sont les sangliers et les poulardes ?) a décidé qu'il avait mieux à faire que de manger ; Môssieur cultive son côté midinette : il nous creuse un joli petit pédiluve pour qu'on puisse se rafraîchir les petons endoloris par la marche ! Je le galège, mais c'était bien agréable, j'avoue (enfin, une fois que j'ai eu le ventre plein... Le ventre vide, je suis juste grognon et désagréable...)
Tadaaaaaa ! Balnéo gratos dans un cadre de rêve !
Retour avec vue magique sur la Rivière des Galets : le soleil joue avec les nuages qui commencent à s'amonceler au-dessus de nos têtes. La lumière est, par moment, irréelle...
On terminera sous la pluie, mais juste le dernier quart d'heure, pas de quoi fouetter un chat !
Voilà, vous avez fait le plein de verdure ? Le prochain volet de nos aventures sera résolument plage et surf !

jeudi 10 mai 2012

Canalisation des Orangers (2)

Deuxième série de photos sur la mythique randonnée de la Canalisation. Mais maintenant, je comprends mieux pourquoi ! C'est tellement beau.
Bon, maintenant, vous devriez être capable de me donner le nom de nos deux traditionnels petits compagnons de rando, non ?
A plumes :
A pattes, plein de pattes (beaucoup trop de pattes, si vous voulez mon humble avis !)
Mais les bestioles peuvent bien pulluler, le paysage est tellement magnifique que je ne vois plus les araignées...
(C'est presque la même photo, mais je n'arrivais pas à choisir !)
Au milieu du périple, une fraîche cascade qui vous bénit au passage, et vous apporte un peu de fraîcheur bien appréciable. Il est 10h du matin, mais il fait déjà chaud !
Franchement, c'est beau, non ? Vous allez tenir jusqu'à demain pour avoir la suite ?

mercredi 9 mai 2012

Canalisation des Orangers (1)

Première étape de notre rando du 1er mai : la Canalisation des orangers...
Une rando facile en dénivelé (bon, disons-le tout net, c'est plat de chez plat !), mais looooooooongue : 32km aller-retour pour atteindre l'ilet aux Orangers...
Du coup, on ne fera que 19km, et pour une reprise de la rando, ça me suffit !(et je vous raconte pas l'état de mes guiboles le lendemain... faut dire que 6 mois de tongs, ça n'aide pas !)
On démarre à une grosse citerne rouge, bien repérable dans le paysage, et c'est parti pour une petite demi-heure de montée à travers cannes et jardins avant d'atteindre la fameuse canalisation.
On lambine toujours un peu : on adore regarder les plantes, les bestioles, les cailloux... Bref, nos yeux marchent mieux que nos jambes, et on doit toujours rajouter du temps à celui indiqué par les brochures... (déjà que là, ils annoncent 4h aller... je la sens mal, moi, cette "promenade")
Arrivés au sommet : joli vue et soleil du matin (parce qu'on s'est levés à 4h30, quand même... Horaire nécessaire pour ne pas se retrouver dans la purée de pois. La suite nous donnera amplement raison !)
Jolie vue sur Saint Paul et le Port (si, si, ça peut être joli, le Port, faut pas croire tout ce qu'ils montrent aux infos en métropole quand il y a des émeutes. Le centre ville est même franchement charmant !).
Alors, après, c'est un festival de verdure, de lumière de paysage... Comme j'ai fait plein de photos, je vous en livre quelques unes.
Le petit trait qui barre la montagne en face de Cyrille, c'est le chemin que nous suivrons durant toute la balade. C'est sûr, il ne faut pas avoir le vertige...(hein, Steph... Mais je crois que tu aurais tenu le coup quand même. Le chemin est large. Vous allez être obligés de revenir pour qu'on vérifie !)
Pour que vous le voyiez un peu mieux.
Dans le fond : la Rivière des Galets. Pour la traverser et rejoindre les habitations lointaines, il faut la traverser à gué en trois endroits. On a pu observer trois voitures le faire : c'est très impressionnant !
Ce petit chemin... qui sent... (pas la noisette...) les herbes fraîches et le goyavier...
Ah au fait, j'ai oublié : sur la photo juste ci-dessus, vous apercevrez juste deux de ces nombreux furieux qui courent sur les chemins de la Réunion, par tous les temps, et tous les dénivelés... Bien souvent, ils préparent le Grand Raid, vous savez, cette course de fondus qui se tapent 9000m de dénivelé positif en moins de 24h. Je pense toujours à Gérard Verdeney, un ami de ma mère, qui l'a déjà faite plusieurs fois, cette course. Et pour courir, ils courent, ils galopent, même.... Preuve en est que j'ai à peine eu le temps de sortir l'appareil photo !
La suite au prochain épisode ! (non, mais je ne voudrais pas que vous en preniez trop plein les yeux d'un coup, hein... c'est pour votre bien, quoi !)

dimanche 6 mai 2012

Retour chez Mme Desbassyns

Avant les vacances, j'ai eu la chance de participer à deux stages (je dis la chance, parce que ça se réduit comme peau de chagrin, ce genre de formations... Mais ça devait être le chant du cygne, cette année, j'en ai eu trois... A mon avis, l'an prochain, c'est "ceinture" !)
Bref, l'un d'eux était au Musée Historique de Villèle... l'ancienne maison de Mme Desbassyns. Quel régal que de passer la journée là-bas, de flâner dans les jardins...
La maison coloniale, toujours impressionnante de rigueur toute classique. Les vestiges de l'usine à sucre, témoins du passé, ruines poétiques et romantiques...
On y a reconstruit des habitat traditionnel du temps de l'esclavage, maisons faites de végétaux dont il ne reste rien aujourd'hui.
Quant à nous, nous étions là pour travailler à partir de collections peu mises en avant : les céramiques, par exemple... Devinez à quoi servait le plat ci-dessous ?
Des assiettes et des oeuvres autour de Paul et Virginie...
Et bien sûr la maîtresse des lieux qui veille sur son domaine, main de fer dans un gant de velours.
Tiens d'ailleurs, le tableau ci-dessus n'est pas l'original, mais une reproduction faite par un descendant. Il paraîtrait qu'il a beaucoup adoucit les traits par rapport à l’œuvre de départ... Enfin, comment démêler le vrai du faux dans la légende de Mme Desbassyns ?