vendredi 23 décembre 2011

Route du rhum (1)

Hier, il faisait tout gris (mais je m'en fiche : en vacances, dans ma tête, il fait toujours beau !).
Un peu dans le gaz à cause de notre soirée de mercredi, nous voilà en route pour Bois d'Olive. Deux buts à cela : la savonnerie Soliflor, et la Distillerie Isautier "La Saga du rhum"... Bon, en fait, moi, je voulais surtout aller à la Savonnerie, mais je me suis dit que la pilule passerait mieux si j'arrivais à intéresser Cyrille à la chose...
La Savonnerie, je l'ai découverte sur le marché Saint Pierre... Des savons faits à la main, qui lavent, sont bios, ne polluent pas, ne m'assèchent pas la peau... mais ils vont fermer ! (j'allais dire, "les andouilles"... Comment je vais faire, moi, après ? En même temps, ils m'ont fait rire : ils ferment parce que ça marche "trop bien" et qu'ils ne veulent pas devenir une plus grosse entreprise, et tout ce que ça implique... Ils veulent être libres, et avoir une vie plus simple... Ah, voilà un discours qui me parle, même si je vais manquer de savon !)
La Saga du Rhum, c'est une distillerie, et un musée. Malheureusement, la fabrication est terminée depuis 4 semaines, car la saison sucrière est finie.
On est accueilli par une jolie maison coloniale...
Et une série de tonneau de bon augure.
A l'intérieur, une visite intéressante, mais un poil chère peut-être... On y trouve des panneaux sur la culture de la canne, et surtout la vue depuis une passerelle sur les installations de la distillerie Isautier, une des 3 distilleries de l'île : Isautier, Savanna et Rivière du mât (et il reste deux usines en activité : l'Usine du Gol à Saint Louis, et l'usine de Bois Rouge à Saint André).
Ci-dessous, une installation pour broyer la canne abandonnée (car elle broit 5 tonnes de canne par heure, là où les usines en broient 500 !)
Cyrille a essayé de m'expliquer les pistons, et les verrins, et compagnie, mais j'ai pas tout compris... C'est fou, comme ça paraît limpide, pour lui, dès qu'il s'agit d'engins dans le genre !
Les cuves où le jus de cannes est mis à fermenter d'abord s'appelle la cuve-mère... On ensemence le jus de cannes ou le moût obtenu par l'addition d'eau à la mélasse (qui est le résidu du jus qui n'a pas cristallisé lors de la production de sucre faite au Gol), et on laisse fermenter... Ensuite, on passe à l'étape de la distillation, que vous verrez demain, vous !
Allez, deux petites questions maintenant : quelle différence entre le rhum traditionnel, et le rhum agricole ?
Et qui fabrique le rhum Charette ??

3 commentaires:

  1. Euh, pour faire la différence entre les rhums, faut les goûter!
    Joyeuses fêtes, hip!

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  2. 3 distilleries fabriquent le rhum charrette : rivière du mat, savana, isautier.
    Pour la question 1, je cuve et je reviens.

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  3. Dis-donc, Muse, t'es encore pas en train d'arranger ta réputation !! On va finir par croire que tu ne fais que manger et boire ! (enfin, je dis ça, je dis rien, vu la dose de rhum qu'il y a chez moi, hein...)

    Et Nadia : c'est juste, ma grande !
    Pour la question 1 : le rhum traditionnel est distillé à partir de la mélasse, et le rhum agricole à partir du jus de canne...

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